La Corée du Nord lance le 9e essai de missile de l’année


« L’armée sud-coréenne maintient une posture de préparation en surveillant les mouvements connexes en préparation de lancements supplémentaires », a déclaré JCS dans un communiqué, condamnant le lancement comme « une menace grave pour la communauté internationale ainsi que pour la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne ».

Le missile a été lancé depuis la région de Sunan, près de la capitale Pyongyang, indique le communiqué. Il a volé environ 270 kilomètres (environ 168 miles), atteignant une altitude d’environ 560 kilomètres (348 miles), a déclaré JCS dans un communiqué publié samedi.

Les services de renseignement américains et sud-coréens analysent actuellement d’autres détails du missile, selon le communiqué.

Lors d’une réunion d’urgence après le lancement, le Conseil de sécurité nationale de la Corée du Sud a exhorté la Corée du Nord à ne pas intensifier les tensions internationales pendant « une période très grave », citant la guerre en cours en Ukraine, les Jeux paralympiques d’hiver de Pékin et la prochaine élection présidentielle en Corée du Sud.

Les essais de missiles ont violé les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, a déclaré samedi le bureau présidentiel du pays, qui a ajouté qu’il « concevrait les contre-mesures nécessaires ». »

La Corée du Nord se vante de 'secouer le monde' en testant des missiles capables de frapper les États-Unis

Les États-Unis ont également condamné le lancement et ont déclaré qu’ils consultaient la Corée du Sud, le Japon et d’autres partenaires régionaux. Dans un communiqué, le commandement indo-pacifique américain a exhorté la Corée du Nord « à s’abstenir de nouveaux actes déstabilisateurs », ajoutant que le lancement de samedi ne constituait pas une « menace immédiate ».

Les garde-côtes japonais ont également alerté leurs navires du missile, leur conseillant de surveiller « tout objet qui tombe ».

La tension internationale a augmenté à cause d’une récente série d’essais de missiles balistiques nord-coréens, des actions longtemps interdites par le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Il s’agit du neuvième essai de missile de la Corée du Nord en 2022. Janvier a vu un nombre record de ces tests, avec au moins sept lancements au cours du mois, y compris un nouveau type de « missile hypersonique » capable de manœuvrer à grande vitesse.

Les analystes suggèrent que l’augmentation des tests cette année montre que Kim s’efforce à la fois d’atteindre ses objectifs nationaux et montre à un monde de plus en plus turbulent que Pyongyang reste un acteur dans la lutte pour le pouvoir et l’influence.

Le lancement de samedi intervient quelques jours seulement avant l’élection présidentielle sud-coréenne du 9 mars, dans laquelle la Corée du Nord est susceptible d’être un enjeu électoral clé.